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"Il ne faut pas juger les gens sur leurs fréquentations. Juda avait des amis irréprochables." VERLAINE*

jeudi 23 février 2012

Court métrage #2

Je crois que cette série ne sera pas la plus lue, pourtant elle me tient vraiment à coeur. Leck mich am Arsch, das ist nicht wichtig.

Jour de tournage 1 : 


Le soleil brille, il est neuf heure et nous nous rendons à Arcueil, dans une grande maison. Dans l'histoire, c'est celle d'un vieil homme mystérieux. Dans la vraie vie, c'est celle des grands parents de Pauline, amie qui co-réalise, co-joue, co-filme, co-tout.
Première étape, tout ranger, aménager. Pour un premier film, QUELLE IDEE de le situer il y a cinquante ans ! Il s'agit de cacher tout ce qui peut indiquer que nous sommes en 2012, et ça va jusqu'aux parapluies dans l'entrée, jusqu'au paillasson.
Deuxième étape : se costumer (merci aux placards et au grenier qui regorgent de secrets), se maquiller.
Et enfin, tourner.

C'est là que les galères commencent vraiment. Parce que je suis une imbécile et que je n'ai plus de batteries, et qu'on doit prendre un petit appareil photo numérique (mais j'suis quand même plutôt soulagée du résultat). Le micro qui ne peut pas être branché. Et surtout, le fait de n'être en tout et pour tout que deux. Deux qui jouent ET filment en même temps. Ca peut être la classe, ça peut aussi occasionner un ratage complet. Bref, y a de la VDM dans l'air.
Le soir, scène de nuit. On doit fumer. Fumer sans autorisation dans une pièce pleine de livres, et impossibilité d'ouvrir la fenêtre pendant les prises... Pire ? Les allumettes se cassent toutes. Voilà, VDM.
On finit par s'en sortir plus ou moins. Il reste une scène à faire, ce sera pour demain.

Jour de tournage 2 : 


Il pleut. Il est dix heure. Tout est prêt, tout nous attend. Et la caméra n'a de nouveau plus de batterie, et les allumettes ne se décident pas encore à coopérer. On rigole même plus, la fatigue est là, je sais pas comment font ceux qui tournent tous les jours - la drogue est la seule solution.
Nous, c'est le Poulain.
Et là, c'est le miracle, tout s'enchaîne. Pauline trouve une boîte d'allumettes, la batterie est rechargée, on tourne !
Une prise. La scène qui nous posait le plus de problèmes la veille est réussite en une seule petite prise. C'est beau.

Alors voilà, malgré tout je voudrais faire cela toute ma vie. Dans vingt ans, me souvenir en riant de l'époque où je filmais avec un appareil photo.


(en parlant de photo, j'en mettrai certainement bientôt de toute cette aventure et peut-être même des vidéos, si vous êtes gentils et vous lisez bien tout ces articles)

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