Qui êtes-vous ?

Ma photo
"Il ne faut pas juger les gens sur leurs fréquentations. Juda avait des amis irréprochables." VERLAINE*

lundi 9 avril 2012

Expo Tim Burton à la cinémathèque.

Première impression ? Monde + familles = un peu décevant pour mon esprit, sinon élitiste, du moins bobo et intellectuel. Des enfants et des parents ( plus belle-maman qui s'est incrustée ) sourdement haineux lorsqu'on s'approche de génies tels que Burton... mais faisons abstraction ( D'ailleurs, j'ai vu un gosse de 8 ans croquer avec grand sérieux - et grand talent, le bougre ! - un tableau... bon, il était seul. Bref. )
C'est après avoir entendu parler pendant des semaines de cette expo que je finis par trouver le temps de m'y rendre. J'en savais déjà beaucoup sur le contenu ( grâce à la multitude d'articles que j'avais pu lire ) mais peu sur le parcours du grand Burton, ne connaissant après tout que ses films à partir d'Edward aux main d'argent. Mais je me suis vite sentie décomplexée - en réalité, je paraissais extrêmement informée à côté de beaucoup d'autres visiteurs ( ma mère inclue ). 

La première salle nous confronte à un travail quasi inconnu de Burton : la photographie ( voilà : photo et dessin sont les éléments ESSENTIELS à une réussite cinématographique, et c'est tout. ). De grands polaroids, étranges ( un bébé bleus "épinglé" m'a d'ailleurs beaucoup rappellé Mammouth, film superbe avec Depardieu ). Deuxième salle aux néons bleus et peintures fluorescentes, où un manège miniature attire les enfants. Une grande question, l'énigme Burton, se formule en contemplant cette construction impressionnante : mais d'où sort tout cela ? 


Réponse dans les deux salles qui suivent : explications biographiques et une profusion de dessins, de croquis, de peintures ( profusion de masses aussi, qui m'a empêché de tout contempler à mon aise... mysanthropie, sort de ce corps ). On comprend petit à petit les passions de Tim, et aussi son talent. Une phrase de lui écrite sur un mur, que je cite de mémoire : " Quand je me suis rendu compte que ce qui importait n'était pas que je sache dessiner, mais surtout que j'aimais ça, j'ai ressenti une incroyable sensation de liberté. "
Aussitôt, je me sens emplie d'espoir : moi aussi alors, je peux y arriver ! 


Bon, mais lorsque mes yeux se sont promenés lentement et fascinés, je n'ai pu m'empêcher de me dire que c'était facile de dire ça quand on savait dessiner. Car oui, Tim sait dessiner, ça a même été le début de sa carrière. 
C'est ce que je découvre, ébahie de mon ignorance, dans la salle suivante où j'apprend qu'il a été chez Disney quatre années durant, et où, par ennui et frustration, il faisait preuve d'un comportement pour le moins... étrange. Dans cette salle se trouvent tout pleins de télééééééés ( j'aime pas parce que y a toujours pleins de gens devant - bon, là, vu qu'on vient pour un cinéaste, vous allez me dire que c'est logique... soit. ). 
Des figurines, des éléments de films ( Batman, La Planète des singes, Edward aux mains d'argent...) et des dessins, toujours et encore, tous intéressants, drôles, effrayants - touchants. 
Et puis ce qu'il y a de plus captivant dans les croquis de films : on voit le travail de construction, de réflexions, d'éclairs de génie... 



On finit sur son prochain film, Dark Shadows, sans beaucoup d'éléments évidemment, puisqu'il n'est même pas sorti ( 9 mai prochain ), et sur une série très amusante de dessins sur serviettes de restaurants, dont une du Ritz, normal. 

Je repars avec mes rêves de cinéma, mon besoin de progrès en dessin, un bouquin qui me rendra incollable sur T.B. et un jeu de cartes made in Burton ( âme d'enfant-touriste bonsoooooir ). 

A voir ! 


P.S. Je n'ai évidemment pas tout évoqué, j'ai occulté beaucoup d'éléments parce qu'il faut aller voir cette expo, et non rester devant son ordi à lire mes articles débiles !
P.P.S. Photos venant du site http://www.madmoizelle.com/

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire